Les acteurs en présence

Publié par cecileduflot le

 

Pour le projet :

La Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) : Cette entreprise locale est chargée de déboiser la zone et de construire le barrage. Elle est un bel exemple de conflit d’intérêt puisqu’elle a obtenu le contrat pour le barrage après avoir eu le monopole des études qui justifiaient le projet…

Thierry Carcenac, Président du Conseil général du Tarn depuis 1991, maître d’oeuvre du barrage. Elu sénateur le 28 septembre 2014 et ancien député de la 2ème circonscription du Tarn de 2002 à 2012, il est un bel exemple du cumul des mandats.

Il refuse catégoriquement le débat public contradictoire et affirme que le projet est validé définitivement par la justice auprès de l’opinion publique. Ségolène Royal lui a demandé de vérifier « que les conditions que le ministère met sur les retenues de substitution soient remplies » : il aurait pu décider d’un moratoire sans pour autant perdre la face… Récemment

Jacques Valax, Député PS actuel de la 2ème circonscription du Tarn : successeur de Carcenac. Avocat, il était député de la 1ère circo du Tarn de 2007 à 2012. Il a aussi été Vice-Président du CG du Tarn de 2004 à 2008.

Thierry Gentilhomme, préfet du Tarn (nommé depuis le 1er septembre 2014) . Il justifie la présence policière sur le site pour protéger les ouvriers, menacés par les opposants…. Il prétend que la CACG a toutes les autorisations pour avancer le chantier.

Contre le projet :

Le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, créé en 2011. Son porte-parole se nomme Ben Lefetey. Le collectif s’est chargé de mutualiser les argumentaires et les études contre le projet. Après avoir inlassablement demandé un débat contradictoire avec le Conseil Général, 6 membres du collectif se sont mis en grèves de la faim pour obtenir la publication du rapport réalisé par le ministère de l’écologie. Trois d’entres eux ont tenu plus de 50 jours jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. Ils se nomment Roland Fourcard, Christian Conrad et Gilles Olivet.

Tant qu’il y aura des bouilles (les zadistes) : Accusé injustement de débordements, ils sont loin des images de guerilleros vus ailleurs. Jeunes, pacifiques et déterminés, la lutte serait perdue s’ils n’étaient pas aussi engagés.

Des élus EELV dont Guillaume CROS, Président du groupe EELV au Conseil régional Midi-Pyrénées

Une poignée d’individus qui ont attaqué les gendarmes. Si je condamne leur violence, le gouvernement s’en sert aujourd’hui pour faire passer l’opposition de ce barrage pour des fanatiques, attitude déplorable.